J’apprends la peinture avec Allan et le Tueur Vorag

Article publié le vendredi 8 juin 2007 par Denis, Mikael
Mis à jour le vendredi 29 août 2008



Étalées du vendredi midi au dimanche, quatre demi-journées de stage avec Allan ne seront pas de trop pour peindre le Tueur Crête Hurlante d’Ilyad Games. La preuve en images...

Après deux bonnes heures de préparation, la figurine est passée à la bombe GW de Skull White. Sur les recommandations du prof, on fait bien attention de n’appliquer qu’une sous-couche légère : certes, elle n’est pas tout à fait blanche, mais sa finesse et son grain permettent de mieux accrocher la peinture (plus épaisse, elle serait trop lisse et la peinture, assez diluée, glisserait sur la surface).

La peau

Hé hé hé : ça commence mal ! Le prof nous dit de partir sur une base "Peau de mutants", un mélange de sa composition à la recette plus qu’approximative (dixit Allan : « du Elf Flesh, un genre de bleu, du gris, du blanc mais sale, un peu de vert, mais ça dépend de ce que t’as, et d’autres trucs dont je ne me rappelle plus qui traînaient au fond du pot »). Bref, à chacun de se débrouiller pour arriver à un résultat approchant. C’est pas gagné et de fait, chacun des dix vorags en lice aura une teinte différente.

Pour Haekel :

  • une base de Elf Flesh,
  • du Enchanted Blue (à peine),
  • du blanc,
  • du Kommando Khaki
  • et une pointe de Rotting Flesh.

Au final, commentaire du prof : « Super, t’as retrouvé la recette d’un genre de Bleached » :-/

Pour Jaeckel, la base est un mélange de quatre couleurs :

  • une part de Elf Flesh,
  • une part de Rotting Flesh,
  • une part et demie de Bleached Bone
  • et une demie part de Graveyard Earth.

Au final, une peau qui tend vers le jaune... mouais, on verra bien la suite :|

La couche de base est capitale : elle doit être parfaitement lisse et pour ce faire, appliquée en couches très fines d’une peinture assez diluée : dans les faits, il nous faudra bien une dizaine de passages avant d’avoir un rendu bien uniforme.

Version Haekel

Version Jaeckel

Un premier lavis légèrement plus sombre que la couleur de base permet de découper les volumes (ici, tous ces muscles improbables).

Côté Haekel, on utilise directement un lavis de Rotting Flesh, ce qui lui fait craindre un barbare tout vert...

Côté Jaeckel, la base est accentuée en lui ajoutant un peu de Graveyard Earth, mais surtout du Snakebite Leather, qui renforce le côté jaune-orangé de la peau du Vorag.

Avec cette même couleur, on commence cette fois à marquer les ombres : le dos, le cou, le dessous des cuisses, sous les bras, etc.

Version Haekel

Version Jaeckel

On fonce un peu plus la couleur et l’on accentue les parties à l’ombre.

Haekel ajoute à son Rotting Flesh du Catachan Green :

Jaeckel ajoute à son mélange du Scorched Brown :

Couche après couche, les ombres sont progressivement marquées en limitant l’application des couleurs de plus en plus sombres (souvent teintées de noir) à des zones de plus en plus réduites. Comme le résultat n’est pas toujours nickel, il faut parfois reprendre avec une couleur plus claire avant de repartir dans les ombres. Bref, c’est long...

Sur le Vorag "vert", on ajoute du Knarlock Green, puis du Scorched Brown.

Sur le Vorag "jaune", on ajoute au mélange précédent (de plus en plus riche !), une pointe de bleu (Enchanted Blue) et une touche plus importante de rouge (Blood Red). Au passage suivant, un peu de Chaos Black sera ajouté. Enfin, les ombres sont encore forcées sous les aisselles avec un mélange de Enchanted Blue et de Scorched Brown.

Après de lonnnngues heures de peinture, on peut passer aux éclaircissements : ceux-ci seront simplement réalisés en ajoutant à la base du Skull White.

Pour Haekel, ça donne ça :

Les ombres sont reprises avec du Catchan Green, du Scorched Brown, et une pointe de Bleu Sali Foncé PA...

Pour Jaeckel, le résultat en deux étapes :

Le pagne

Deuxième étape de cette épreuve de patience, le pagne.

Guidés par les indications du prof, Haekel oppose à la teinte froide de la peau le cuir chaud d’un pagne, tandis que Jaeckel se calme sur les couleurs pour un tissu uniquement travaillé en noir et blanc.

Comme avec la chair, on commence par passer une bonne dizaine de couches diluées pour obtenir une base bien propre sur laquelle travailler.

Pour Haekel, la base est un Bleached Bone :

Pour Jaeckel, c’est tout simplement du Skull White :

Une fois cette première couche posée, les applications suivantes n’ont pas besoin d’être aussi diluées.

Haekel utilise du Snakebite Leather, puis du Chaos Black ajouté à son Bleached de base pour poser ses ombres...

Jaeckel marque peu à peu les ombres en ajoutant au blanc du Chaos Black.

Trop timide d’après Allan ! Avec des aplats d’un mélange sombre, il marque les ombres beaucoup plus nettement. Il ne reste plus ensuite qu’à reprendre les parties claires au Skull White pur.

Les métaux

Déjà dimanche et il reste encore beaucoup à faire : on se contentera des parties métalliques... Et comme Jaeckel n’a pas spécialement assuré, la suite du tutoriel se focalisera sur la hache de Haekel :o)

C’est désormais une habitude : la base uniforme est le résultat de multiples passages d’une peinture diluée, ici le Boltgun Metal.

Les reliefs (ornements, rivets, fissures) sont ensuite délimités avec du Chaos Black pur : c’est souvent sur ces éléments que s’arrêtera le pinceau lors qu’on appliquera le noir dilué. On peut donc déjà marquer les séparations avec le noir le plus pur.

On applique un premier jus de noir sur tout le plat de la hache (celui-ci recevant moins de lumière que le tranchant).

Commence maintenant le travail le plus délicat : contrairement à la technique utilisée par Thomas David, les ombres sur le métal sont entièrement travaillées avec des glacis de Chaos Black. Avec une peinture diluée, mais pas trop (quand on vous dit que c’est délicat !), on pose le pinceau sur les parties lumineuses et on le tire jusqu’aux parties sombres où la peinture s’accumulera... attention de bien laisser sécher entre deux passages !

Les éclaircissements sont ensuite faits avec un Mithril Silver pas trop dilué. Éventuellement, on accentue encore les éclats avec la peinture enamel Humbrol Met 11.

Histoire d’ajouter un peu de couleur, un jus de Snakebite Leather est appliqué, suivi d’un jus de Bestial Brown. Et voilà le travail !

Bilan

Après de délicieuses heures de peinture, nos barbares ont pris des couleurs. Une trentaine d’heures n’en seront pas venues à bout, mais il est gros le bestiau...

Les techniques proposées par Allan sont exigeantes et pas très rapides, mais produisent indéniablement des résultats probants. Il suffit de regarder l’ensemble des pièces peintes lors de ce stage pour s’en convaincre. Et si les commentaires parfois abscons du prof peuvent faire plisser les oreilles d’incompréhension (« tu utilises un mélange trop riche en couleurs pauvres », « ça manque de tchack tchack ! », « un rouge bleu !, — un violet ? — non, un rouge bleu »..., force est de constater que le message passe et que chaque intervention du prof sur la figurine l’améliore et guide l’élève.

Au final, un super stage qui tient ses promesses, une organisation impeccable par Manu & associates ,et des pauses repas gastronomiques bienvenues. Ouah ! c’est quand le prochain ?

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