Le Maskol, c’est kool !

Article publié le vendredi 27 avril 2007 par Mikael
Mis à jour le samedi 3 novembre 2007



Ce court article a pour objectif de présenter ma découverte du maskol et de son utilisation. Avant d’utiliser ce produit magique, il me fallait l’essayer sur un support sur lequel des erreurs ne seraient pas préjudiciables.

A- C’est quoi le maskol ?

C’est un liquide destiné à faire des masques pour l’aquarelle, les encres, ou l’aérographe.

Maskol est une marque, mais il semble que la plupart des "gommes liquides à dessiner" puissent faire l’affaire.

Ce liquide opaque devient translucide en séchant, il est habituellement teinté en vert pour faciliter la vision sur support blanc...

B- À quoi ça sert ?

J’ai découvert le maskol dans des discussions sur la référence de notre Zhobby, Créafig’s. À partir de là, j’ai découvert le tuto sur ce sujet de Cyril Abati, ici.

Le maskol semble idéal pour faire des peintures écaillées en lambeau sur la rouille. Du coup, moi qui suis fan des machins rouillés et pointus, quand l’autre corbac a proposé de faire un dio futuriste, je me suis dit : "voilà une bonne occasion d’essayer ce truc."

Il a probablement d’autres utilisations, que les plus malins d’entre vous se feront un plaisir de découvrir à ma place (et de les révéler à tous...).

C- Les tests

Le test sera réalisé sur une simple plaque de la marque Evergreen. Un petit rectangle est collé dessus.

J’en ai profité pour tester les "fausses soudures" avec des petits boudins de Green stuff écrasés.

Je teste aussi le Tamiya Putty dilué au dissolvant de vernis à ongle pour texturer un coin de la plaque, et le résultat est plaisant.

Une simple sous-couche blanche :

De la rouille en Marron Orange PA :

Des nuances avec des glacis et lavis de Marron Royal Navy PA, de Cuir Rouge PA.

La même chose, mais avec des couleurs plus claires, Marron Orange, et Jaune Mat PA essentiellement.

Le maskol est appliqué avec du scotch-brite et de la mousse de blister déchirée. Pour cela, je le dépose d’abord sur une feuille de Canson et je trempe mon ustensile dedans. Pour vérifier que les gouttelettes font la bonne taille, je tapote sur la feuille.

Je peins ensuite le tout en Menoth White Base P3, et j’ajoute quelques lumières, histoire de, au Menoth White Highlight P3.

Je fais sauter le maskol en passant doucement le doigt pour dévoiler la rouille.

Enfin, des jus de diverses couleurs, Catachan Green GW et noir, Marron Orange PA, Uniforme Anglais PA, Terre Mat PA et autres...

D- Conclusions

Le maskol permet d’obtenir des effets d’écaille très réalistes car aléatoires et irréguliers.

Appliqué au pinceau, cela reste une méthode longue, car il faut peindre toutes les surfaces deux fois, avec soin, car on ne sait pas où seront situées les zones "démaskolées".

De plus, il n’est pas inutile de prendre des photos juste après application du maskol (en tout cas pour les heureux possesseurs d’un APN). Elles permettront de retrouver à coup sûr toutes les gouttes de maskol disséminées sur la surface.

Pour ôter le maskol sur les surfaces accidentées, l’usage d’une pince à épiler peut aider à récupérer les gouttes sèches.

Il est aussi possible d’utiliser une grosse goutte de maskol sèche pour retirer les gouttelettes.

J’ai utilisé pour la première fois cette méthode sur l’Ork du diorama réalisé avec Jaeckel : Venjenss !

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